Belle robe rubis sombre, jeune d'aspect, en février 2020 pour ce Madiran La Chapelle Lenclos, de Patrick Ducournau, dans le millésime 1992. Joli nez bien développé, sur des notes boisées, épicées, végétales avec même une pointe de menthol. La bouche, de richesse modérée (12°5) dans ce petit millésime, très tannique (c'est un vin basé sur le cépage tannat) et manquant de chair est moins intéressante. Le vin reste froid et austère, mince, avec une forte acidité qui prend le dessus sur la matière. Cela reste buvable et le nez est très intéressant, ce qui est déjà bien après 27 ans pour un millésime comme 1992.